Un livre passionnant sur la vie de Joseph Kessel, de Maurice Druon et de Germaine Sablon. Entre eux une relation faite d’aventures, d’engagements, d’arts, et le Chant des Partisans.
L’aventure tisse une tension romanesque et déploie une émotion très vivante afin d’explorer le lien particulier quasi-filial qui unit Kessel et Druon, oncle et neveu, tous deux résistants, écrivains, académiciens.
Un travail d’une richesse et d’une maitrise remarquables.
Au gré des méandres de la Seine, Philibert Humm nous emmène dans une épopée rocambolesque et picaresque.
Dans un style aussi désuet que léché (on apprécie les concordances de temps et l’emploi du passé simple ou du subjonctif de l’imparfait) les marins d’eau douce voguent de rencontres en infortunes diverses faisant de cette croisière de pacotille un grand roman d’aventures.
L’humour en littérature est un exercice suffisamment difficile pour que soit félicitée et reconnue cette prouesse littéraire.
Une écriture simple et fluide nous fait plonger dans l’histoire de la lutte contre le virus mystérieux qui touche l’oncle Désiré. La famille affiche une réussite sociale, juste récompense d’un travail acharné, qui s’assombrira au contact de l’héroïne et du SIDA.
Un roman juste, sans effet, où l’émotion affleure sans jamais envahir.
A travers le récit de l’histoire des membres de sa famille – non pas les « disparus » de Mendelsohn mais les « exportés », l’auteure dévoile un pan méconnu de l’histoire de la Roumanie après la seconde guerre mondiale.
Point aveugle ou zone blanche dans la mémoire familiale, le sort réservé aux Juifs par la Roumanie révèle l’ambivalence d’un communisme d’État soucieux à la fois de se tenir loin du nazisme et d’inventer de surprenants rapports marchands autorisant de curieux passeports.
Vous avez à déménager, cette fois-ci vous y êtes contraint, mais même si ce n’est pas le cas, il faut ranger, empaqueter, surtout lorsque vous avez devant vous plusieurs milliers de livres.
Et il arrive ce qui doit arriver, chaque livre vous appelle, ce qu’il représente pour vous, ce que vous y avez aimé, mais aussi où vous l’avez lu, dans quel pays (Russie, Chine, Argentine, Italie, etc.), quel avion, quel train, quelle maison ; et avec qui étiez-vous, quels amis, quelle femme ? Et aussi s’adressent à nous les objets qui décorent les étagères des bibliothèques, et qui résonnent avec certains des ouvrages.
Tout cela remonte du temps, de l’espace et de votre âme.
Joyce est là avec Ulysse, et sont là également Sylvia Beach, Adrienne Monnier, Valéry Larbaud, André Breton, Marcel Proust, Léon-Paul Fargue, et tant d’autres, dans un Paris où même les rues littéraires perdent leurs librairies, même si certains commerces de remplacement restent sous influence littéraire, volontairement ou non.
Et nous sortons de cet ouvrage d’Olivier Rolin, chamboulés par tous ces livres et tous ces souvenirs mis en caisse.
Et si au-delà des contours, géographiques, historiques, identitaires, gestionnaires, la véritable unité européenne était culturelle…
De l’Europe, 27 écrivains, un par Etat membre, dressent tour à tour la carte : une carte littéraire, la seule peut-être qui ne fait pas de l’autre une frontière.
Destins croisés de deux quadras aux trajectoires sociologiques et professionnelles opposées.
Entre déterminisme et transfuge de classe, la volonté de s’extraire de son milieu est-elle le gage d’une réussite à condition d’en définir les marqueurs ?
Nicolas Mathieu sait une fois de plus décrypter à merveille une France que l’on décrit comme intermédiaire pour ne pas dire moyenne en lui redonnant sa place et sa valeur dans une société où règne tant d’injonctions.
Le récit saisissant d’un crime terrible commis sur le pont du Mississipi et des effets en cascade de ce crime sur les membres d’une famille.
Dans ce livre captivant l’auteure restitue avec une grande finesse d’analyse la tragédie qui a frappé sa propre famille et elle fait de ses proches des personnages magnifiques et attachants.
Quand les pierres racontent les conséquences de l’arrivée d’un enfant pas comme les autres, elles donnent toute leur objectivité et affection de ce bouleversement familial.
Comment l’appréhension, par une fratrie, de la différence guidera leurs vies respectives, c’est ainsi que Clara Dupont Monod nous interroge dans un roman juste, profond et touchant de sincérité.
Errances dans le Paris de Modiano, dans la vallée de Chevreuse, au cœur de ce roman, qui multiplie les personnes qui apparaissent, réapparaissent ou disparaissent, tout en allusions et illusions, dans la brume des souvenirs.
Des liens se tissent entre ces individus, ces lieux et le narrateur, lui-même écrivain. Et c’est l’écriture du roman qui transforme toutes ces personnes en personnages, faisant disparaître les fantômes et libérant le narrateur prisonnier de cette toile d’araignée. Toujours la petite musique de Modiano, écriture subtile qui mêle à plaisir le soleil, la brume, la nuit et le mystère.
Un roman de notre temps, où le narrateur nous tient par sa facilité à vivre les évènements sans se les approprier, sans qu’ils semblent l’affecter… à moins que cette incapacité à comprendre prenne racine dans une vieille culpabilité.
De l’Irlande à Rome, en passant par la Norvège, Odran Yates, prêtre par la volonté maternelle, vit son ministère en-dehors de la pourriture qui mine l’Église.
Ni pathos, ni exubérance dans ce roman captivant, qui nous fait admettre que l’on peut ne pas hurler avec les loups tout en ne pardonnant rien.
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