Le cinéma l’Atalante de Maisons-Laffitte projette le documentaire « TOGETHER WE CYCLE » réalisé par Gertjan Hulster et Arne Gielen.
Les Pays-Bas sont le royaume du vélo, mais peu savent que cela n’a pas toujours été le cas ! Le film nous explique comment les Néerlandais ont transformé leur pays en faisant émerger une véritable culture du vélo.
La projection sera suivie d’un débat et d’une séance de dédicaces en présence de Stein Van Oosteren, auteur de plusieurs livres sur le vélo dont « 50 BONNES RAISONS DE FAIRE DU VELO — LAISSEZ-VOUS TRANSPORTER ! » et « POURQUOI PAS LE VELO ? ENVIE D’UNE FRANCE CYCLABLE »
La librairie a eu l’honneur de recevoir Yaël Bran-Pivet, Présidente de l’Assemblée Nationale et députée de la 5ème circonscription des Yvelynes, à l’occasion de la parution de son livre « A ma place » paru aux éditions Buchet-Chastel.
Une autobiographie qui mêle l’intime et la politique, dévoilant les coulisses de sa vie et du pouvoir.
Une incitation à l’engagement, à l’ouverture et à la recherche de compromis.
La romancière irlandaise Michelle Gallen en tournée en France nous a rendu visite pour présenter et dédicacer son nouveau roman « Du fil à retordre » paru aux éditions Joëlle Losfeld et traduit par par Carine Chichereau.
Une belle soirée autour d’un livre que nous avons apprécié pour deux raisons au moins :
- la façon dont l’autrice entremêle témoignage historique, politique, social et récit choral et intime d’apprentissage
- son sens de la narration et des dialogues portés par un langage cru, un parler populaire et empreint d’humour.
Nous avons eu le plaisir de recevoir une nouvelle fois Philippe Forest à l’occasion de la parution de son nouveau roman « Et personne ne sait » paru aux éditions Gallimard et coup de cœur de la librairie.
L’architecture élaborée de ce roman captivant et énigmatique qui emprunte au conte convoque les souvenirs et les fantômes.
Philippe Forest signe un récit vertigineux qui offre une réflexion sur le temps et l’absence ainsi que des pages sublimes sur la peinture.
Cette BD politique s’empare d’un sujet qui agite l’Espagne depuis quelques années : comment déterrer et reconnaître les fusillés républicains tombés pendant la dictature pour leur offrir une sépulture décente ?
Un récit qui s’inscrit dans l’urgence du temps qui passe, se refuse à l’oubli et tente de retisser le lien entre passé et présent. Un graphisme et un scénario témoignant avec simplicité et intelligence de la violence de l’histoire.
Près de deux siècles après le massacre de la rue Transnonain perpétré par l’Etat français, Jérôme Chantreau mène une enquête érudite et passionnante. A la condamnation de la violence et de la cruauté d’un gouvernement chancelant l’auteur oppose la résistance d’un peuple opprimé.
Sur les traces d’une jeune fille des rues et d’un policier, les deux personnages principaux avides de justice et de liberté, le lecteur pénètre dans les entrailles de la capitale restituées avec un réalisme saisissant.
L’auteur est parvenu à entrecroiser un thriller historique captivant avec une brillante fresque romanesque et sociale.
Il faut se laisser emporter, séduire et surprendre par ce beau roman aux saveurs d’automne, d’amour inattendu, de sensations intenses et délicates, de lumières italiennes et de brumes normandes.
Quelle agréable soirée passée en compagnie de Jérôme Chantreau venu présenter et dédicacer son nouveau et magistral roman « L’affaire de la rue Transnonain » paru aux éditions La Tribu !
Le temps d’un échange :
> nous avons plongé au cœur d’un crime d’état, le massacre des habitants d’un immeuble parisien situé au 12 de la rue Transnonain, orchestré par le pouvoir et perpétré par l’armée le 14 avril 1834
> nous avons partagé notre enthousiasme pour un roman qui conjugue une reconstitution minutieuse, brillante et réaliste de Paris au XIXème siècle et une enquête haletante
> nous avons suivi le destin lié des deux personnages principaux Annette Vacher en quête de liberté et Joseph Lutz en quête de rédemption que le lecteur suit en alternance, ainsi que de nombreuses figures et références au pouvoir, au féminisme ou encore à la presse.
> nous avons évoqué la narration habile qui propose des sauts dans le passé qui éclairent la jeunesse et l’état d’esprit des protagonistes, des extraits de presse, journaux officiels ou presse satiriste, qui éclairent d’une autre voix les évènements mais aussi deux courts chapitres en début et fin de roman, où c’est le romancier qui parle et nous ramène au présent.
Un livre que toute l’équipe de la librairie vous recommande aussi parce qu’il laisse entendre la résistance d’un peuple et la violence du pouvoir.
Dans ce récit autobiographique, P. Vilain retrace sa trajectoire de « miraculé social ». Issu d’un milieu populaire pauvre, confronté à la violence d’un système scolaire inadapté et méprisant le promettant à une simple reproduction du modèle parental, P.Vilain est parvenu à se dépasser pour réaliser son rêve de devenir écrivain, grâce à une obstination sans faille.
Déterminantes, la rencontre d’Annie Ernaux et sa relation amoureuse avec elle l’ont aidé à s’orienter et se construire.
Une belle écriture et un style précis et rigoureux permettent à l’auteur de se raconter sans céder à la honte ni au mépris.
Vincent Maillard de retour à la librairie Les Chemins du Livre s’est prêté généreusement aux jeux de l’interview et de la lecture d’extraits choisis autour de son nouveau roman « La Spirale du milan royal » publié aux éditions Philippe Rey et coup de cœur de la librairie, occasion de dévoiler les coulisses de son écriture.
Après L’os de Lebowski et Le smoking des orques, ce nouvel opus de V. Maillard, à la fois drôle et bouleversant, est remarquablement bien construit et plein de suspense. Il présente des personnages très humains, attachants ou repoussants selon leurs qualités.
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