Cette BD politique s’empare d’un sujet qui agite l’Espagne depuis quelques années : comment déterrer et reconnaître les fusillés républicains tombés pendant la dictature pour leur offrir une sépulture décente ?
Un récit qui s’inscrit dans l’urgence du temps qui passe, se refuse à l’oubli et tente de retisser le lien entre passé et présent. Un graphisme et un scénario témoignant avec simplicité et intelligence de la violence de l’histoire.
Près de deux siècles après le massacre de la rue Transnonain perpétré par l’Etat français, Jérôme Chantreau mène une enquête érudite et passionnante. A la condamnation de la violence et de la cruauté d’un gouvernement chancelant l’auteur oppose la résistance d’un peuple opprimé.
Sur les traces d’une jeune fille des rues et d’un policier, les deux personnages principaux avides de justice et de liberté, le lecteur pénètre dans les entrailles de la capitale restituées avec un réalisme saisissant.
L’auteur est parvenu à entrecroiser un thriller historique captivant avec une brillante fresque romanesque et sociale.
Il faut se laisser emporter, séduire et surprendre par ce beau roman aux saveurs d’automne, d’amour inattendu, de sensations intenses et délicates, de lumières italiennes et de brumes normandes.
Dans ce récit autobiographique, P. Vilain retrace sa trajectoire de « miraculé social ». Issu d’un milieu populaire pauvre, confronté à la violence d’un système scolaire inadapté et méprisant le promettant à une simple reproduction du modèle parental, P.Vilain est parvenu à se dépasser pour réaliser son rêve de devenir écrivain, grâce à une obstination sans faille.
Déterminantes, la rencontre d’Annie Ernaux et sa relation amoureuse avec elle l’ont aidé à s’orienter et se construire.
Une belle écriture et un style précis et rigoureux permettent à l’auteur de se raconter sans céder à la honte ni au mépris.
Le récit, traversant l’Histoire du XXème siècle, retrace le parcours étonnant d’un homme victime des illusions idéologiques jusqu’à l’égarement de l’identité et des convictions.
Une écriture sans concession, âpre combat pour les valeurs humanistes.
Après L’os de Lebowski et Le smoking des orques, ce nouvel opus de V. Maillard, à la fois drôle et bouleversant, est remarquablement bien construit et plein de suspense.
Il présente des personnages très humains, attachants ou repoussants selon leurs qualités.
S’emparant d’un sujet que l’actualité ne cesse de dénoncer et d’explorer, P. Besson nous plonge dans la douleur, la culpabilité et l’incompréhension d’un père après le suicide de son fils, victime de harcèlement scolaire. Un récit qui se déploie sur une journée — celle de la marche blanche organisée en hommage à son fils — et qui navigue entre les souvenirs tenaces du narrateur et la dure réalité de la mort de son fils.
Un récit souffrant qui tente d’expliquer l’inexplicable, les mécanismes implacables du harcèlement et l’impuissance des proches.
Le romancier américain signe une traque haletante et rythmée au cœur de Chicago.
Une plongée dans l’âme humaine avec des protagonistes qui confient par alternance leurs peurs et leurs pulsions.
Qui sont les proies et les prédateurs dans cette intrigue noire, tendue et riche en rebondissements ?
Depuis « L’enfer de Church Street » l’oeuvre de Jake Hinkson trouve une place singulière dans la littérature policière avec des récits à l’écriture nerveuse qui non seulement nous tiennent en haleine et nous malmènent dans les méandres des enquêtes à l’architecture brillante mais donnent aussi à voir la dualité des personnages aux prises avec la violence et la culpabilité.
Comment l’usage du smartphone modifie-t-il notre comportement en société ?
Le sociologue D. Le Breton analyse le phénomène et le compare à la conversation en direct. Il y voit « une profonde rupture anthropologique », inquiétante à bien des égards, concernant les jeunes générations en particulier. Une invitation à réfléchir…
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